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lundi, 29 janvier 2018

Un peu de décence Monsieur Darmanin !

Publié par Guy Jovelin le 29 janvier 2018

Rédigé par notre équipe le 29 janvier 2018.

Gérald Darmanin n’a décidément pas les idées claires. Le ministre des Comptes publics est au cœur d’un scandale qui le voit accusé de viol. La plainte déposée en juin 2017 avait rapidement été classée sans suite avant sa réouverture en janvier 2018. Les accusations sont lourdes, et le ministre n’a plus la tête à sa fonction. Il avait déjà des envies de départ… Mais non, il reste accroché comme une moule à son rocher et le pire est que tous les membres du gouvernement se pressent dans les médias pour affirmer leur soutien à un ministre au passif peut-être bien lourd… 

Serait-on dans un système de deux poids, deux mesures ? A l’heure où les crimes sexuels sont honnis et traqués, certains individus voient leur monde de perversion s’effondrer. Une perspective encore lointaine pour Gérald Darmanin et ce malgré l’horreur des accusations qui pèsent contre lui. En l’espèce, il ne s’agit plus de plaisanteries déplacées ou des rendez-vous en tête à tête histoire de discuter boulot de manière plus décontractée. Non, Darmanin est accusé de viol par une femme qui lui avait demandé de lui rendre service en 2009. L’histoire commence sur des bases sordides puisque l’accusatrice se serait adressée à Darmanin en 2009, lorsqu’il était chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP, pour faire annuler une condamnation prononcée cinq ans auparavant. Selon elle, Darmanin aurait accepté contre des faveurs sexuelles…

Viol par surprise ? Une cohésion gouvernementale surprenante

Cela s’appelle un viol par surprise et est condamné par la loi. Dans le détail, Darmanin et sa présumée victime se seraient vus au siège de l’UMP où « l’aide » demandée par Darmanin pour intervenir se serait matérialisé en dîner puis un moment de détente dans un club libertin avant de finir la nuit à l’hôtel… L’enquête doit déterminer de la véracité des accusations et du déroulé des faits, mais pour le gouvernement les choses sont très claires : Darmanin est présumé innocent et doit rester ministre. Peu importe qu’un torrent de boue et un malaise croissant s’empare de tous les observateurs. Darmanin doit rester ministre au moins jusqu’à une éventuelle mise en examen.

C’est la justification de la ministre de la Justice (et de tous ses collègues). Seule une mise en examen fera sauter le jeune ministre. Bayrou et Ferrand n’ont pas eu le droit à cette grâce jupitérienne et ont dû quitter le navire lors de l’enquête préliminaire. Mais à l’époque Macron voulait laver plus blanc que blanc et se débarrasser par la même occasion d’un ami paumé et d’un idiot utile désormais ermite dans les montages pyrénéennes.

Les temps ont changé. Il faut aujourd’hui donner l’impression que le gouvernement est une machine bien huilée à la cohésion exceptionnelle. Un gouvernement en marche ! Dans cette optique, les accusations de viol n’ont aucune prise sur les événements et le spleen affiché par Darmanin – lequel préférerait ouvrir « une boîte avec un pote » – ne sont pas de taille à faire lâcher un ministère. Les féministes et leur pétition pour réclamer le départ du petit Gérald ne changeront rien. Le pion Darmanin ne doit pas encore être déplacé et l’on espère en haut lieu qu’une mise en examen ne sera pas prononcée (tout de suite). Pour ce qui est de la pression médiatique, tout est déjà sous contrôle. Ô surprise ! Il fut des temps moins cléments alors que la « libération de la parole » n’était pas encore passée par là. Mais la politique est un monde à part où les règles s’appliquent en fonction des intérêts de quelques puissants. Cette fois-ci, c’est la présomption d’innocence. Demain, ce sera peut-être une autre règle qui prendra cette place.

 

Source : 24heuresactu

vendredi, 30 juin 2017

Affaire des assistants parlementaires : Marine Le Pen mise en examen

Publié par Guy Jovelin le 30 juin 2017

Par lefigaro.frAFP agenceMis à jour  Publié 

 

Marine Le Pen le 21 avril 2017 lors de la campagne présidentielle.

La députée du Pas-de-Calais et présidente du Front national était entendue ce vendredi par les juges du Pôle financier dans le cadre de l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs d'assistants au Parlement européen. Elle a annoncé, par l'intermédiaire de son avocat, qu'elle allait déposer un recours «dès lundi».

L'étau judiciaire se resserre autour de la présidente du Front national et nouvelle députée du Pas-de-Calais. Ce vendredi après-midi, Marine Le Pen, mise en cause dans une enquête sur les assistants parlementaires d'eurodéputés FN, a été mise en examen pour «abus de confiance» par les juges du Pôle financier, a indiqué son avocat Me Rodolphe Bosselut, qui indique qu'elle allait déposer un recours «dès lundi» contre cette décision qui, à ses yeux, viole le principe de la séparation des pouvoirs. Elle a également été mise en examen pour «complicité d'abus de confiance» de 2014 à 2016 en sa qualité de présidente du parti d'extrême droite.

Convoquée en début d'après-midi au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, la candidate malheureuse à la présidentielle a lu une déclaration et n'a pas, comme la loi l'y autorise, répondu aux questions, a précisé son avocat.

» Lire aussi - Les affaires judiciaires qui gênent le Front national

Cinq millions d'euros de préjudice

Marine Le Pen fait partie des 17 élus européens du FN, dont son père Jean-Marie Le Pen et son compagnon Louis Alliot, à être visés par une enquête ouverte en France en 2015, qui porte sur une quarantaine d'assistants. Les juges cherchent à déterminer si le parti d'extrême droite a mis en place un système généralisé pour rémunérer ses permanents avec des crédits européens, en les faisant salarier comme assistants de ses eurodéputés mais sans que leur travail ait un lien avec les activités du Parlement européen.

Le préjudice pour le Parlement européen s'élèverait à près de cinq millions d'euros de 2012 à 2017, d'après des chiffres communiqués par l'institution européenne. Après voir refusé de répondre à toute convocation de la justice pendant la campagne électorale, Marine Le Pen, vaincue le 7 mai par le centriste Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle, avait annoncé la semaine dernière avoir pris rendez-vous avec les juges, sans préciser de date.

À la suite d'une dénonciation d'une eurodéputée FN, Sophie Montel, le parquet de Paris a par ailleurs ouvert en mars une enquête préliminaire pour «abus de confiance», visant 19 eurodéputés français issus d'autres partis, dont six du parti centriste MoDem présidé par François Bayrou. Cette affaire a conduit la semaine dernière trois ministres de la formation centriste, François Bayrou, Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard à quitter le gouvernement.

 

Source : lefigaro

lundi, 05 décembre 2016

Bordeaux : Une jeune fille en détention pour s’être défendue

Publié par Guy Jovelin le 05 décembre 2016

Publié le 5 décembre 2016 dans Brèves

victoire-bordeauxC’est le journal Sud-Ouest qui révèle l’affaire ce matin. Une jeune fille âgée de 18 ans a été mise en examen par un juge d’instruction pour « tentative de meurtre ». Le parquet de Bordeaux a même décidé de l’ouverture d’une information judiciaire et requis son placement en détention !

Mais que lui reproche la justice ? Vendredi soir, vers 22h00, au niveau de l’arrêt de tram de la place de la Victoire à Bordeaux, cette adolescente est agressée par un homme de 30 ans, en état d’ébriété. Celle-ci « bouscule le trentenaire » et « lui aurait ensuite asséné plusieurs violents coups de pied au niveau de la tête ».

Secouru par les sapeurs-pompiers et le Smur, l’homme a été transporté dans un état grave au service des urgences de l’hôpital Pellegrin. Hier, il se trouvait toujours dans le coma.

 

Source : infos-bordeaux

vendredi, 09 septembre 2016

Hérault: deux détenus mis en examen pour avoir cherché à faire assassiner un gardien

Publié par Guy Jovelin le 09 septembre 2016

PHOTO/Illustration

Deux détenus de la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone ( Hérault) ont été mis en examen et placés en détention provisoire mercredi pour "instigation à commettre un assassinat" d'un gardien, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Montpellier.

Les deux trentenaires, qui nient les faits qui leur sont reprochés, sont soupçonnés d'avoir demandé à un troisième détenu d'assassiner un gardien à l'arme blanche en échange de 5.000 euros et de cannabis, a précisé le procureur de la République de Montpellier Christophe Barret, confirmant une information deMidi Libre.

Le parquet antiterroriste n'a pas été saisi, l'enquête a été confiée au service régional de police judiciaire. Si les deux détenus s'étaient "fait remarquer par une pratique religieuse soutenue", ils n'étaient pas en détention pour des affaires liées à l'islamisme radical et "il est impossible de dire que c'est une action se revendiquant de la radicalisation", a souligné le procureur.

Selon Midi Libre, l'un des deux détenus se serait converti à l'islam et serait fiché S, une information que n'a pas confirmée le parquet de Montpellier. "Nos établissements pénitentiaires sont devenus des cocottes minutes avec la surpopulation carcérale, les voilà à présent devenus des dangers imminents à l'encontre des personnels pénitentiaires, pris pour cibles par des terroristes en puissance qui ont le droit pour eux !", s'est indigné dans un communiqué le principal syndicat pénitentiaire, l'UFAP UNSa Justice.

Les syndicats pénitentiaires seront reçus lundi à leur demande à la chancellerie après la violente agression dimanche de deux surveillants par un détenu radicalisé à la maison d'arrêt d'Osny (Val-d'Oise), dont l'auteur a été mis en examen pour tentative d'attentat terroriste.

 

Source : lindependant

samedi, 06 février 2016

Montauban : Brigitte Barèges conteste sa mise en examen... devant la justice

Publié par Guy Jovelin le 6 février 2016 

L'avocat de la maire (LR) de Montauban a entamé une procédure pour faire annuler sa garde à vue et sa mise en examen de juin 2015 dans un affaire d'emploi fictif. Dans le même temps, d'autres enquêtes judiciaires sont menées dans la galaxie de l'hôtel de ville de Montauban. 

 
Brigitte Barèges © Remy Gabalda / AFP

© Remy Gabalda / AFP Brigitte Barèges

 
La maire de Montauban, Brigitte Barèges a contesté devant la justice sa garde à vue et sa mise en examen de juin dernier, dans une affaire d'emploi fictif présumé et la Cour d'appel de Toulouse, qui a examiné ce recours jeudi 4 février a mis sa décision en délibéré a indiqué la mairie dans un communiqué publié vendredi 5 février.

Le principe même de la mise en examen contesté

Brigitte Barèges et son avocat Maitre Laurent Decaunes ont déposé "une requête en nullité de la garde à vue et de la procédure de mise en examen, et une question prioritaire de constitutionnalité". Sur le sujet de la mise en examen, c'est carrément le principe même de cette procédure que l'élue et son conseil contestent : "l’article 80-1 du code de procédure pénale qui permet au juge d’instruction de mettre en examen, est un article qui n’a jusqu’à présent jamais fait l’objet d’un examen par le Conseil Constitutionnel, alors pourtant qu’il contrevient à la Constitution. Le point de droit qui est soulevé est le fait de faire reconnaitre au Conseil Constitutionnel que ce pouvoir donné au juge d’instruction par l’article 80-1 est en fait un véritable pouvoir juridictionnel et qu’à ce titre donc, il devrait être motivé par le juge après un débat préalable permettant l’exercice des droits de la défense, ce qui n’est pas le cas en l’état du texte"

D'autres affaires en cours

Brigitte Barèges conteste cette procédure au moment où les informations filtrent sur plusieurs nouvelles enquêtes financières menées autour de l'hôtel de ville, comme nous le révélions mercredi 3 février. 
D
es révélations qui sonnent pour Brigitte Barèges comme "un véritable lynchage médiatique sans aucun respect pour les sacro saints principes que tout citoyen, et notamment la presse, devrait respecter : à savoir la présomption d’innocence et le secret de l’instruction" et qui auraient selon elle pour but d'influencer les magistrats toulousains qui vont devoir se pencher sur la nullité de sa mise en examen

Comme on dit traditionnellement sur ce type de sujet : affaire à suivre !